Franck Parisot « Play »

Quatrième de couverture:

play« Un serial killer sévit à New York. Sur chaque scène de crime, une clé USB contenant un message adressé à la police est retrouvée. Les victimes ont un point commun entre elles : toutes aiment exposer leur vie sur Internet. Les inspecteurs Gabriel Bridge, Joachim Alves et Tsukiyo Morgans se mettent à la recherche du « Cyclope », nommé ainsi en raison de la caméra frontale qu’il utilise pour filmer l’effrayante agonie de ses victimes. Pour tuer, torturer, mettre en scène vos derniers instants avant de les poster sur le Net, sa caméra est sa meilleure arme. Il lui suffit d’appuyer sur play pour livrer le pire aux appétits voyeurs d’une civilisation qui ne vit que par procuration. Un premier thriller implacable et virtuose. »

Ma lecture:

J’ai découvert ce livre grâce à un groupe Facebook appelé « Mordus de thrillers« . [Rendons à César … ] J’ai vu passer beaucoup d’avis positif, et le livre m’a de plus en plus intrigué. C’est un style d’écriture et d’histoire que j’apprécie beaucoup, j’ai donc fini par l’acheter et le lire aussitôt…

La lecture n’avait pas commencé depuis longtemps quand j’ai compris pourquoi d’autres lecteurs avaient trouvé ce roman difficile: les scènes de torture sont si bien décrites qu’à plusieurs reprises j’ai dû fermer le livre et patienter un moment avant de m’y remettre. C’est quelque chose qui ne m’étais jamais arrivé. Un bon point pour Parisot! Malgré ces petits moments de « pauses forcées », la lecture fût rapide, car il m’était impossible de trouver le bon moment pour arrêter et aller dormir. En très peu de jour il était clos.

L’histoire est très prenante, angoissante par moment, pleine de suspense et de manipulations. Malgré les nombreux indices donnés par le serial killer au fil de l’enquête, et m’intéressant pourtant au sujet qui en débouchera, je n’ai pas pensé une seconde à LA chose qui m’aurait permis de comprendre la façon de travailler du Cyclope. J’ai d’ailleurs été surprise et me suis sentie bête en comprenant tous ces liens. J’ai évolué avec les personnages, réfléchis en même temps qu’eux, m’y suis attachée (même pour ceux qui ont un rôle disons, plus « secondaire »). Ce qui m’a fait passer par diverses émotions tout au long de cette lecture.

Et j’en suis heureuse, car un livre qui ne procure aucune émotion à son lecteur n’est alors pas un bon livre.

Pour un premier thriller, Franck Parisot s’en sort très bien. Il a un style d’écriture très agréable, il décrit parfaitement les environnements qu’il faut, sans faire d’excès, pareil pour les personnages. On apprend les informations en temps et en heure, juste ce qu’il faut pour complémenter l’histoire tout en laissant une part de mystère et d’enquête. J’ai hâte de voir le prochain chef-d’oeuvre qu’il nous écrira ! Vous pouvez être certains qu’il sera sur ma liste.

C’est une belle trouvaille, une chouette lecture et une aventure pleine d’adrénaline que je recommande à ceux qui sont prêts à s’y lancer. N’hésitez pas, lisez 😉

Mes cinq mots d’après lecture:

Attachant — Captivant  — Violent — Émouvant — Réussite

Ma note:

8/10

Informations supplémentaires:

Auteur : Franck Parisot
Éditeur : Albin Michel
Genre: Thriller / Policier
Parution : 1ère publication 2014
Pages : 668
ISBN : 978-2-253-09296-4
Shemizu

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