Quatrième de couverture:
« Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connait pas les règles, seulement le nom : Paranoïa. Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 : L’un d’entre vous va mourir. Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir. Paranoïa peut alors réellement commencer… »
Ma lecture:
Le roman.
J’ai découvert ce roman peu après sa sortie, mais j’ai attendu les fêtes pour me le faire offrir. Le résumé m’a beaucoup attiré, et je ne connaissait pas l’auteur. un auteur Français, une bonne excuse pour découvrir un nouveau livre. Et j’en ai absolument aucun regret, ce fut un énorme coup de cœur, autant pour l’histoire que sa façon d’être écrite. Coup de cœur pour le livre et pour l’écrivain qui est monté directement en seconde place de mon top 5.
Dès le début de l’histoire, on met en place deux personnages: Lucas Chardon et Ilan Dedisset. Ils semblent avoir une certaine relation/connexion entre eux, et Ilan ne comprend pas pourquoi. On entre directement dans un mystère. Ilan a des visions, fait des cauchemars, devient de plus en plus parano au fil de l’histoire. On découvre également Chloé, son ex-petite amie qui va le replonger dans le bain des chasses aux trésors. Et c’est là que tout commence.
Franck Thilliez a une façon d’écrire vraiment agréable, on ne bute pas sur les mots, les phrases sont complètes et compréhensibles, pas besoin de se relire pour comprendre une formulation de phrase. Par contre pour ce qui est de l’histoire, là il faut relire plusieurs fois, revenir sur les pages précédentes où l’on croit avoir découvert un indice important. Tout est très bien ficelé, les éléments qui nous parviennent ne sont jamais là pour rien, tout a son importance dans un livre comme celui là. Même la police d’écriture! Et oui, on y trouve deux parties qu’on distingue vite comme étant: en italique, les visions et cauchemars d’Ilan / et normalement, ce qu’il est en train de vivre.
« Puzzle » ou « Paranoïa », peu importe le titre que votre version du roman porte, les deux sont très significatifs. on entre dans une histoire folle, où il faut mettre en place, en même temps que le héros, toutes les pièces à leur place. On devient aussi fou que lui, on en finit par se demander si tout cela est réel, si c’est réellement un jeu.
Et lorsqu’on arrive peu à peu au dénouement, les pièces se mettent en place d’elles même. On comprend donc, mais ça reste un peu flou tout de même. Et j’étais dans ce cas. Dans le flou. Il a fallu que je relise le livre encore deux fois à la suite pour en découvrir encore des informations, pour revoir l’histoire d’un autre œil et en trouver tous les indices.
Un chef d’oeuvre dont on ne se lasse pas. Dont je ne me lasse pas.
La Bande dessinée.
Quand l’écrivain a annoncé la sortie en BD de ce roman, j’étais comme une enfant à Noël! J’ai d’ailleurs dû attendre les fêtes pour l’avoir en ma possession, mais c’est un détail.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre au niveau de l’aspect des dessins, du visuel des personnages, si je m’y retrouverais plus facilement dans l’histoire, etc.
Et j’ai été très agréablement surprise, pour être sincère. J’ai trouvé les traits des dessins très beaux à regarder, la couleur utilisée est pâle: un mélange avec du bleuté, du blanc et du noir, ce qui aide vraiment bien à poser l’ambiance de l’histoire, selon moi. J’ai trouvé également très bien pensée, l’idée de changer les couleurs de pages suivant la situation dans laquelle on se trouve: les pages blanches pour ce qui concerne les « visions » et « cauchemars » / les pages noires pour ce que vit Ilan. Et c’est en l’écrivant que je me rend compte à quel point c’est contradictoire. Et vous remarquerez que ce sont les mêmes passages qui sont écrits en italique dans le roman.
Il faut savoir que TOUT a une raison d’être dans cette BD. C’est un peu une évidence, mais je préfère en souligner l’information. Des détails sont parsemés tout le long des cases, il suffit juste de s’en apercevoir. Ayant lu, comme pour beaucoup j’imagine, le roman avant la BD, ayant l’histoire en tête, j’avais déjà une idée de ce qui serait important à trouver. J’ai tout de même été conquise de la façon dont cela à été placé.
Une chose qui m’a fait tiquer au cours de ma lecture: ayant lu le roman un certain nombre de fois, et l’ayant surtout relu avant de recevoir la BD, je me suis mise à faire des comparaisons entre les deux. CHOSE A NE PAS FAIRE, jamais. Je le sais bien qu’il est impossible de retranscrire un roman en bande dessinée sans modifier légèrement certaines situations. Mais je n’ai pas pu m’en empêcher, et ça ma donné un léger sentiment de frustration.
Mais j’en viens à me dire que j’aurais adoré perdre la mémoire le temps de découvrir cette BD, pour tout reprendre à zéro, et voir avec quelle difficulté (ou facilité?) j’en serais arrivée à la conclusion. Heureusement que c’est le genre d’histoire qu’il faut lire plusieurs fois, et qu’à chaque nouvelle lecture on découvre un détail qui nous a échappé aux lectures précédentes!
En terminant cet avis, j’en déduis que « Puzzle » reste un de mes plus gros coups de cœur. Roman + BD. Ils sont complémentaires.
J’en attendrais bien un film à présent !
Alors n’hésitez pas, lisez 
Mes mots d’après lecture:
Attirant — Psychologique — Reflexion — Subtil — Beau Visuel – Réussite
Ma note:
8/10
Une Fille, des Livres 